Avon en Commun

Nous sommes l'alternance. Les 15 et 22 mars 2026, votez pour le renouveau, votez Maximilien Poulain.Avon en Commun, c’est le choix du collectif et de l’avenir. Dans une ville qui se vide de son énergie et de ses services, nous portons un programme clair et budgété pour redonner un nouveau souffle à Avon : solidarité, éducation, économie, écologie, culture et démocratie. Ensemble, nous voulons bâtir une ville heureuse, ambitieuse et fidèle à son histoire : une ville en commun. Notre ville.Sur ce site, retrouvez l’ensemble de notre programme, le détail de notre budget, nos articles dans la presse, ainsi qu’une fiche de contact pour échanger directement avec notre tête de liste.

Culture

Redonner à la culture sa place au cœur de la vie avonnaise

Depuis plusieurs années, la mairie d’Avon a cessé de soutenir la culture populaire. Les grandes fêtes populaires ont disparu : plus de projection en plein air, plus de feu d’artifice de la Saint-Jean. Les dispositifs existants ne sont ni évalués ni connus des habitants, et la fréquentation des spectacles reste opaque. L’élan culturel du premier mandat a laissé place au vide.Nous refusons cet abandon. Dans de nombreuses villes, la culture est devenue la première variable d’ajustement budgétaire. Avon ne fait pas exception. Nous faisons le choix inverse : faire de la culture un service public, un lien vivant entre les Avonnais et un moteur de solidarité.

1.Créer un Festival d'Histoire de la Résistance, entretenir la mémoire de la Déportation
Ville marquée par la double histoire de la Résistance et de la Déportation, Avon, Juste parmi les Nations, doit être fière de son histoire. Nous proposerons la création d’un Festival d’Histoire de la Résistance et de la Déportation.
Ce festival fera dialoguer mémoire locale, savoir scientifique et engagement citoyen. Il sera à la fois un lieu de transmission historique et une agora ouverte à la défense des droits fondamentaux dans le monde.
Le festival sera largement tourné vers les publics scolaires d’Avon et du Pays de Fontainebleau, afin d’impliquer les jeunes générations dans la préservation de cette mémoire vivante.
2.Valoriser le patrimoine avonnais : les venelles et Bellefontaine
Notre projet culturel vise aussi à faire redécouvrir Avon à ses habitants. Nous créerons un parcours pédestre et pédagogique à travers les venelles de la ville pour mettre en valeur le patrimoine historique, naturel et architectural.
Nous proposerons également de nous associer à la mairie de Samois-sur-Seine pour réhabiliter le manoir de Bellefontaine et y installer un centre de loisirs intercommunal. Ce lieu deviendra un espace de découverte, de rencontre et d’éducation pour les enfants comme pour les familles.
3.Créer un comité des fêtes pour une culture partagée
La culture ne se décrète pas, elle se construit avec les habitants. Nous créerons un comité des fêtes doté d’un budget et composé d’habitants, d’associations, d’élus, ainsi que de représentants du Conseil municipal des jeunes et du Conseil des sages. Ce comité aura pour mission d’imaginer et d’organiser les grands rendez-vous festifs et culturels de la ville. Il garantira une politique culturelle de proximité, au plus près des attentes et des envies des Avonnais.
4.Une programmation culturelle pour toutes les générations
La programmation culturelle municipale doit parler à chacun. Concerts, spectacles, expositions, festivals : nous voulons une offre qui reflète la diversité des goûts, des générations et des origines.
Les Conseils des jeunes et des sages seront systématiquement consultés lors de l’élaboration de la saison culturelle. Cette concertation permettra à chaque génération de trouver sa place et de contribuer à la vitalité culturelle d’Avon.
5.Le retour des grandes fêtes populaires et des projections en plein air
Nous voulons réinventer les moments de joie et de partage qui faisaient autrefois vibrer la ville.
Les projections en plein air reviendront, avec des films familiaux ou de grands classiques choisis avec les habitants. Elles seront d’abord organisées dans un lieu unique, puis des projections itinérantes seront aussi organisées pour que chaque quartier puisse en profiter. Ces soirées estivales renforceront la convivialité et le sentiment d’appartenance à la ville.
6.Renforcer l’accès à la musique pour les plus jeunes
Nous mettrons en place des « classes orchestres » sur le modèle des projets réalisés par la mairie de Montereau. Ce système permettra aux élèves de la commune de recevoir pendant un an un instrument en prêt pour réaliser avec leur enseignant et le soutien de musiciens professionnels un projet musical.
7.Fonder une université populaire
Parce que le savoir et le plaisir d’apprendre ne s’arrêtent pas à l’école, la municipalité soutiendra la création d’une université populaire au sein de la médiathèque. Elle sera ouverte à toutes et tous et proposera des cycles de conférences consacrés aux sciences et aux savoirs. La ville accompagnera également les agents de la médiathèque dans leurs projets en renforçant les moyens dédiés à l’action culturelle et éducative.
8.Instaurer une fête du jeu
Enfin, la mairie soutiendra la création d’une fête annuelle du jeu à la Maison dans la Vallée, dédiée aux jeux de société et ouverte à tous les âges, dont nous espérons qu’elle deviendra l’un des grands moments de vivre ensemble dans la commune.
Une culture vivante, populaire et citoyenne
À travers ces mesures, nous voulons que la culture redevienne une fierté avonnaise, accessible à toutes et à tous, présente dans chaque quartier et porteuse de sens. La culture n’est pas un luxe, c’est ce qui relie les habitants, ce qui éveille les consciences et ce qui donne envie de vivre ensemble. C’est le cœur battant d’une ville qui croit en son avenir.

Budget : une autre politique est possible

En 2026, les élections municipales avonnaises opposeront deux conceptions de l’action publique. Une première austéritaire qui se présentera comme la seule possible compte tenue de la situation économique et budgétaire nationale ; et une seconde basée sur l’investissement public raisonnable qui vise à anticiper les besoins futurs.

Il n’y a pas d’alternative : vraiment ?

A. Une politique de sous-investissement non nécessaire et contre-productiveLa vision politique de la majorité sortante consiste à sous-investir et réduire continuellement les services publics afin de maintenir un équilibre budgétaire. Il en découle une situation budgétaire en apparence saine à court terme, puisque la mairie peut avancer des chiffres d’endettement très inférieurs à la moyenne des communes, mais plus inquiétante à moyen terme.En effet, cette vision comptable de la vie politique se heurte aux besoins d’investissement réguliers d’une commune pour maintenir en état ses infrastructures et répondre aux nouveaux besoins des habitantes et des habitants. L’état des écoles, des gymnases, des routes et des trottoirs se dégrade. Tout comme l’efficacité des services et les conditions de travail des agents qui doivent faire toujours plus avec toujours moins.Si une dette non maîtrisée est un problème majeur, le sous-endettement en est un aussi. De fait, ce sous-investissement chronique se paye donc au bout de quelques années par un besoin soudain et massif d’investissements publics pour répondre à des urgences qui auraient pu être évitées par un entretien régulier. Un besoin qui nécessite alors d’augmenter brusquement les recettes - donc les impôts ou le coût des services rendus aux habitants, d’augmenter la dette ou bien de couper dans les services publics.Finalement, les défenseurs opiniâtres de la baisse de l’endettement et de la dépense publique finissent par dépenser bien plus pour beaucoup moins d’efficacité.B. Un budget bien tenu ?Les derniers conseils municipaux révèlent les premiers signaux d’alerte : explosion des investissements non-réalisés pour près de 10 millions d’euros, baisse de l’auto-financement, … Selon les mots de l’adjoint aux finances, la situation est inquiétante. Preuve de cette inquiétude, le dernier conseil municipal a autorisé la maire à contracter un emprunt à hauteur de 3,4 millions d'euros, rompant avec douze ans de politique de réduction de l’endettement municipal.La municipalité termine son mandat dans l’incapacité de maîtriser son budget et ses dépenses. Ainsi, les dépenses d’investissement explosent et restent non réalisées. Alors que le chantier de l’école du Haut Changis était estimé à 6,5 millions d’euros, la suspension du chantier fait s’envoler les coûts qui pourraient atteindre jusqu’à 14,5 millions d’euros. Finalement, en monsieur Jourdain de l’endettement, voilà Madame la maire Nouhaud et ses élus qui augmentent l’endettement sans le savoir et présentent un budget d’investissement à plus de 10 millions d’euros !C. Une succession de contre-feuxFace à cette situation de dérive des comptes locaux, la majorité multiplie les contre-feux afin d’éviter de rendre des comptes pendant cette campagne. Le chantier de Changis suspendu serait de la faute d’un « riverain-candidat » dont on rappelle qu’il fut six années le premier adjoint de la maire. Mais, si le chantier avait été bien mené en amont et que la ville avait pris le temps d’épuiser les recours plutôt que de lancer le chantier en urgence avant les élections, le juge des référés n’aurait rien trouvé à redire et n’aurait pas suspendu le chantier. D’ailleurs, la mairie elle-même reconnaît qu’elle aurait pu attendre pour lancer le chantier. Voilà une impatience à plusieurs millions pour le contribuable.De même, le fait que la mairie continue de payer les entreprises à raison de 10 000 euros par mois pour un chantier à l’arrêt, et ce jusqu’au jugement au fond, ne peut être imputable qu’à la majorité actuelle. Les délais de la justice administrative étant d’un à deux ans pour un premier jugement, c’est donc 120 000 à 240 000 euros de perdus ! Enfin, mentionnons l’amende de 185 000 euros payée par la maire pour non-respect de la loi SRU. Autant d’argent qui aurait permis de financer des politiques publiques réellement utiles pour toutes et tous.Ces exemples démontrent l’incapacité de la majorité sortante de mener à bien ses projets. Alors que Mme Nouhaud et son équipe s’étaient engagés à réaliser 20 millions d’euros d’investissement lors de la campagne de 2020, seuls 10 ont été budgétés, et aucun projet ne sera réalisé à la fin du mandat. La liste est longue : l’hôtel de police municipale à la gare est suspendu, la maison départementale de santé annulée, la Maison dans la Vallée encore en chantier, l’école de Changis à l’arrêt … L’instabilité budgétaire nationale aura bon dos de justifier pendant la campagne la non-réalisation de ces promesses et la sobriété du futur projet de l’équipe sortante.Ces élections seront donc l’occasion de faire le bilan de douze années d’une gestion budgétaire qui atteint désormais ses limites. C’est aussi le moment d’apporter un contre-projet ambitieux et sérieux.

Pour une politique d’investissement et d’avenir

A. Un projet ambitieux, un budget sérieuxLe programme d’Avon en Commun est un programme qui fait le choix :
- de relancer l’investissement public afin de répondre aux urgences immédiates - remise en état des écoles, sécurisation des trottoirs, promotion du logement abordable, etc. ;
- et de préparer les besoins futurs - accompagner le vieillissement, repenser nos mobilités, placer l’eau sous régie publique, etc.
Cela s’accompagne mécaniquement d’une augmentation des dépenses d’investissements.
B. Un budget d’investissement à 20 millions d’euros sur six ansPour réaliser nos mesures éducatives, sociales, écologiques et culturelles nous proposons de réaliser 20 millions d’euros d’investissement sur le mandat soit 3,3 millions d’euros par an. Une somme raisonnable qui était celle annoncée par la majorité sortante lors de la campagne de 2020.Une large partie des projets défendus dans notre programme bénéficie de subventionnements multiples. Ainsi, la mise en place d’une régie publique de l’eau fait l’objet d’un soutien financier important par l’ADEME, l’Agence de l’eau et la région Île-de-France. De même, nos engagements pour améliorer les mobilités par le réaménagement et la sécurisation des voiries pour tous les usagers, estimés à 4 millions d’euros, sont pris en charge à hauteur de 30 à 50% par divers acteurs publics.Ce budget d’investissement sera :
- pour moitié consacré à l’amélioration de notre cadre de vie : gestion de l’eau, défense du vivant et de l’environnement, amélioration des mobilités et des déplacements, voiries, …
- pour un quart à l’éducation : plan de réhabilitation des écoles.
- pour un dernier quart pour les autres investissements publics
C. Un budget de fonctionnement stabiliséDepuis 2014, le budget de fonctionnement a fortement augmenté. Cette augmentation s’explique par une augmentation des transferts de charges de l’Etat vers les communes, par l’inflation et par le vieillissement des agents. Si l’équipe sortante revendique des dépenses de fonctionnement moyennes de 15 millions d’euros dans son bilan de mandat, ce chiffre est largement périmé : les dépenses de fonctionnement actuelles s’élevant à 21,5 millions d’euros.Afin de stabiliser les dépenses de fonctionnement nous activerons plusieurs leviers. D’abord, plus d’une cinquantaine d’agents partiront en retraite au cours du mandat à venir. Ils seront remplacés par des agents plus jeunes, donc situés moins haut dans la grille indiciaire des fonctionnaires territoriaux. Ce phénomène permettra de diminuer la masse salariale de la commune et de dégager de l’argent pour le fonctionnement de nouvelles missions.De même, la ville dégage depuis plusieurs années un excédent budgétaire important, jusqu’à 3 millions d’euros. Cet excédent représente des dépenses de fonctionnement budgétées mais finalement non réalisées. Une collectivité ne pouvant thésauriser, cet argent est alors utilisé pour financer la diminution de la dette municipale pourtant à un niveau très faible. Nous jugeons plus prioritaire d’employer cet argent pour financer les politiques auxquelles il était initialement destiné. Il est en effet assez cynique de prélever des impôts sur les habitants en leur promettant que cela financera des politiques publiques qui ne sont en réalité pas menées !Enfin, la politique consiste à faire des choix. La priorisation de nos dépenses sur l’enfance, l’éducation, le logement, l’écologie et la solidarité nous amènera à diminuer les dépenses sur certains autres postes. Ainsi, le budget « espaces verts » qui représente près d’1 million d’euros de dépenses par an, plus que le budget d’enseignement, sera revu. En utilisant de nouvelles méthodes de travail, comme la tonte tardive ou différenciée, nous pouvons espérer des baisses substantielles de dépenses dans ce domaine puisque ces méthodes permettent de diminuer les dépenses en eau et de mobiliser les agents sur d'autres priorités.Avon en Commun, c’est donc le sérieux budgétaire associé à l’ambition politique, le tout pour replacer le lien social au cœur de notre cité. En 2026, faîtes le choix, en confiance, du renouveau !

Éducation

Notre projet éducatif place l’école au cœur de l’avenir d’Avon. Nous voulons bâtir un programme à la fois ambitieux et réaliste, fondé sur la solidarité, la lutte contre la pauvreté et la transmission des valeurs démocratiques. Notre objectif est clair : redonner à nos écoles les moyens de réussir, offrir à chaque enfant les mêmes chances et permettre à la ville de retrouver une véritable ambition collective.

LES ECOLES : GRANDES OUBLIEES DE LA MANDATURE NOUHAUD

Pendant douze ans, l’éducation n’a jamais été une priorité municipale. Avec seulement 871 000 € investis, soit 716 € par élève et par an, le budget enseignement d’Avon figure parmi les 25 % les plus bas de France, très en deçà de la moyenne des communes comparables. La ville préfère consacrer davantage aux parterres de fleurs qu’à l’avenir de ses enfants.Les investissements scolaires sont rares et mal conçus. Hormis la réhabilitation tardive de l’école Changis – aujourd’hui suspendue à une décision du tribunal administratif – aucune rénovation d’ampleur n’a été entreprise. Cette opération sert de paravent à la fermeture de Bellevue et à de nouvelles économies sur les moyens humains. Faute d’entretien régulier, les écoles se dégradent : toitures fragiles, salles humides, locaux incapables d’affronter chaleurs et froids. Les conditions d’enseignement et le bien-être des élèves en souffrent gravement.L’organisation du budget « éducation » illustre une absence totale de vision pédagogique. Le budget s’éparpille dans des dispositifs sans cohérence, dont l’impact n’est jamais évalué, tandis que de nombreuses sommes demeurent inutilisées, non par manque d’initiative des enseignants mais faute de fléchage pertinent. L’exemple des coopératives scolaires est à cet égard édifiant. Ces associations, alimentées par les familles et la collectivité, ont pour vocation de permettre aux enfants d’apprendre la gestion d’un budget, de financer de petits projets ou des actions solidaires. Elles ne sauraient en aucun cas se substituer à la municipalité pour assumer les dépenses de fonctionnement des écoles. Pourtant, chaque fois que les équipes pédagogiques dénoncent le manque de moyens, la mairie les renvoie vers ces coopératives, abondées à hauteur de 30 000 € par an, mais confondues avec des Caisses des écoles. Ainsi, des missions qui relèvent de la collectivité – entretien des locaux, renouvellement du matériel – sont transférées aux coopératives. Depuis quand des enfants devraient-ils décider s’il convient d’acheter une table ou une chaise ? Confondre pendant douze années le rôle de ces structures avec celui des Caisses des écoles relève soit d’une absence de volonté politique, soit d’une incompétence manifeste.Pire : l’absence de politique sociale aggrave les inégalités. On connaît pourtant le poids des inégalités dans la réussite scolaire. Aux Terrasses, quartier prioritaire, le soutien scolaire repose sur les seules associations et leurs bénévoles. Bien sûr, la pauvreté ne se limite pas à ce quartier : elle touche toutes les écoles. Toutefois, les tarifications sociales restent embryonnaires et l’action sociale est laissée aux associations, souvent sans subvention. Cette défaillance municipale condamne les enfants des familles modestes à subir une double peine : pauvreté aujourd’hui, inégalités scolaires demain.

UNE NOUVELLE AMBITION POUR NOS ECOLES

1. 1 million d’euros pour le budget « enseignement »
Dès le premier budget, les dépenses d’enseignement seront portées à 1 million d’euros par an contre 871 000 aujourd’hui. Cette mesure sera intégralement financée par la réduction de l’excédent budgétaire, d’environ un million d’euros, que la municipalité accumule chaque année sans l’investir. Cette hausse permettra de recruter 4 ATSEM – une par ensemble scolaire – afin d’accompagner de manière plus étroite les enfants et de soutenir les enseignants. Elle financera également l’urgence du quotidien : augmentation du budget mobilier et petits équipements, +20 % pour les fournitures scolaires (56 000 € par an) et doublement du budget des appels à projets (4 000 €) désormais fléchés autour de quatre priorités : inclusion et mixité sociale, éducation à l’environnement, accès au sport et à la culture, apprentissage de la vie démocratique.
2. La création d’une Caisse des Ecoles
Dans les plus brefs délais, une Caisse des écoles sera créée à Avon. Instituée par la loi Ferry de 1882, cette structure publique, présidée par le Maire mais associant aussi le préfet, l’inspection académique, des élus et des parents d’élèves, garantit transparence et efficacité par son pilotage collectif. Son rôle sera de prendre en charge les politiques éducatives, de soutenir les élèves en difficulté, de développer des dispositifs de réussite scolaire et de lutter contre la pauvreté. À Avon, elle clarifiera l’usage du budget, rationalisera les dispositifs existants et les orientera vers des actions pédagogiques et sociales efficaces. Dotée de 200 000 € dès la première année, elle lancera deux dispositifs prioritaires d’aide à la réussite : l’un pour l’école des Terrasses, l’autre pour les collégiens et lycéens de la commune. Année après année, elle deviendra le moteur de la politique scolaire. Il est regrettable qu’Avon se soit privée depuis plus d’un siècle de cet outil obligatoire et indispensable à la réussite de ses élèves.
3. L’expérimentation de la scolarisation dès deux ans
Dès l’accord de l’Éducation Nationale obtenu, notre majorité expérimentera sur le territoire la scolarisation à deux ans. D’abord dans une école pour un nombre limité d’enfants en priorisant des critères sociaux, la mesure s’élargira dès que possible tout en s’adaptant aux remontées du terrain. Cette mesure offrira aux enfants 1 an de scolarisation et de socialisation supplémentaire favorisant notamment l’usage précoce de la langue française pour les enfants allophones et contribuant à lutter contre l’isolement. Elle permettra à terme d’offrir aux parents une solution de garde alternative et gratuite. Bien évidemment cette scolarisation demeurera facultative et relèvera du choix des familles. Enfin, cette mesure sera un véritable atout pour l’attractivité de la ville afin de faire revenir les familles et les jeunes couples qui aujourd’hui quittent la ville menaçant à moyen terme la survie de nos écoles et la vitalité de notre commune. Veut-on, en effet, vivre dans une ville sans enfant ?
4. Une nouvelle tarification sociale des cantines
La nouvelle tarification sociale sera l’un des leviers majeurs contre l’échec scolaire et l’exclusion.
Inspirée du modèle parisien, elle reposera sur le quotient familial plutôt que sur le nombre d’enfants, afin de renforcer la progressivité des tarifs de cantine et du périscolaire. Concrètement, une tranche à 1 € par repas sera proposée aux familles dont le quotient familial est inférieur à 1000 €, améliorant directement les conditions de vie de nombreux Avonnais. Cette mesure sera en grande partie financée par la Caisse des Allocations Familiales grâce au plan « Cantine à 1 € », qui accorde une aide de 3 € pour chaque repas subventionné. Cette compensation limite l’impact sur le budget communal, tout en permettant à la ville de conjuguer justice sociale et sérieux budgétaire.
5. Un pouvoir accru pour les conseils des écoles et le conseil municipal des Jeunes
La gestion des écoles doit devenir plus démocratique. Les conseils d’écoles et le Conseil municipal des jeunes disposeront d’un véritable droit d’interpellation. Concrètement, tout vœu voté par ces instances devra obligatoirement être traité lors du prochain Conseil municipal. Par ailleurs, le Conseil municipal des jeunes pourra désormais soumettre une proposition par an au débat et au vote du Conseil municipal, afin de permettre à la jeunesse avonnaise de faire l’expérience réelle de la vie démocratique.
6. Un projet d’investissement pour le bien-être et la réussite scolaire
Nous lancerons un vaste programme d’investissement pour l’école. La rénovation thermique des bâtiments sera engagée, les cours repensées pour favoriser leur végétalisation et la socialisation des enfants. Les abords des établissements feront aussi l’objet d’une attention particulière : trottoirs élargis, sécurisation renforcée, création lorsque cela est possible de « rues-écoles » rendant de l’espace aux enfants. Au total, nous consacrerons au minimum 25 % des dépenses d’investissement à l’éducation, soit 5 millions d’euros sur 6 ans, en plus des projets déjà votés mais jamais réalisés par la majorité actuelle.
7. Un accès à la musique renforcé pour les plus jeunes
Nous mettrons en place des « classes orchestres » sur le modèle des projets réalisés par la mairie de Montereau. Ce système permettra aux élèves de la commune de recevoir pendant un an un instrument en prêt pour réaliser avec leur enseignant et le soutien de musiciens professionnels un projet musical.
8. Création d’un système de baby-sitters agréés et formés par la municipalité
Toujours pour favoriser l’aide aux familles, un système d’agrément sera mis en place par la mairie pour les « baby-sitter ». Il permettra aux baby-sitters de recevoir une formation sur la bonne prise en charge des enfants et aux parents de pouvoir disposer de solutions de garde en toute confiance.
9. Création d’une université populaire
Parce que le savoir et le plaisir d’apprendre ne s’arrêtent pas à l’école, la municipalité soutiendra la création d’une université populaire au sein de la médiathèque. Elle sera ouverte à toutes et tous et proposera des cycles de conférences consacrés aux sciences et aux savoirs. La ville accompagnera également les agents de la médiathèque dans leurs projets en renforçant les moyens dédiés à l’action culturelle et éducative.
10. Création d’une fête du jeu
Enfin, la mairie soutiendra la création d’une fête annuelle du jeu à la Maison dans la Vallée,
dédiée aux jeux de société
et ouverte à tous les âges, dont nous espérons qu’elle deviendra l’un des grands moments de vivre ensemble dans la commune.

Pacte Vie à Vélo

Nous signons le Pacte de La Vie à Vélo !

Le mercredi 19 novembre, notre équipe a officiellement signé le Pacte Piéton-Vélo, porté par l’association La Vie à Vélo ! Cette démarche correspond pleinement à notre respect de la démocratie sociale, avec une écoute sincère et une aide concrète aux associations.A l’issue d’échanges constructifs et approfondis sur notre vision commune de la ville, nous avons choisi d’adhérer pleinement à l’ensemble des mesures proposées. Ce pacte incarne une conviction forte : le développement du vélo et des mobilités actives est un levier essentiel pour construire une ville plus apaisée, plus sûre et plus conviviale. Nous remercions chaleureusement les bénévoles et adhérents de La Vie à Vélo pour leur engagement constant en faveur d’une mobilité durable.Notre liste porte une ambition claire et pragmatique : développer la pratique du vélo à Avon et dans le Pays de Fontainebleau, non par idéologie, mais par bon sens. Le vélo répond déjà aux besoins quotidiens de nombreux habitants pour leurs déplacements courts, et son usage s’élargit grâce au vélo électrique. Pourtant, des freins persistent : manque d’itinéraires sécurisés, croisements dangereux, stationnements insuffisants. Notre engagement vise à lever ces obstacles, pour redonner toute sa place au vélo et ainsi réduire la dépendance à la voiture, améliorer la qualité de vie et renforcer le lien social.Nous mettrons en œuvre un plan pluriannuel d’investissement évalué à 2,5 millions d’euros, incluant la sécurisation d’axes majeurs comme l’avenue Franklin Roosevelt, la création de parkings vélos sécurisés et le développement d’itinéraires cyclables continus. Ces actions seront accompagnées d’un important volet pédagogique : formations dans les écoles, cours pour adultes, et événements fédérateurs comme une bourse aux vélos ou un vélo-bus pour les trajets scolaires. Une grande partie de ces investissements pourra être soutenue par la Région Île-de-France et l’État via le Plan Vélo & Mobilités actives.Ensemble, faisons d’Avon une ville où chacune et chacun peut pédaler en toute sérénité.Retrouvez ci-dessous le pacte :

Notre vision

« Ce projet s’est construit collectivement, sous l’impulsion de Maximilien Poulain. Il a su réunir des étudiants, des actifs, des retraités ; des salariés du privé comme des fonctionnaires ; des syndicalistes, des associatifs, des élus d’opposition et de simples citoyens. Toutes et tous ont répondu à l’appel du rassemblement, de l’engagement et de l’action. Notre ville n’est pas destinée à rester une arène entre la majorité et les anciens adjoints. Grâce à cette dynamique, Avon en Commun est aujourd’hui la seule liste capable de fédérer l’ensemble de la gauche et de la société civile avonnaises. »

Avon en Commun est née d’un constat partagé par de nombreux habitants : nous vivons aujourd’hui dans une ville sans centre, sans projet collectif, sans véritable vie en commun. Notre ville se transforme peu à peu en ville-dortoir, faute d’idée et d’ambition des majorités successives. Nous voyons une ville où les services publics – Poste, écoles, équipements de proximité – ferment les uns après les autres. Une ville où l’activité économique demeure trop limitée pour répondre aux besoins des Avonnaises et des Avonnais. Une ville où les besoins sociaux s’accroissent, sans qu’aucune politique de solidarité ambitieuse ne soit menée. Une ville morcelée, où chaque quartier vit à l’écart des autres, sans espace de rencontre pour recréer du lien. Une ville qui perd inexorablement des habitants, en particulier les jeunes et les familles. Une ville dont l’avenir se décidera ailleurs si nous n’agissons pas.Nous refusons de considérer que cette situation est une fatalité : Avon n’est pas destinée à rester une arène entre la majorité et les anciens adjoints. Nous refusons de réduire l’action municipale à une simple gestion comptable et de court terme. Nous croyons en l’avenir, en l’investissement pour répondre aux besoins sociaux, pas en l’austérité comme horizon unique. Nous refusons aussi l’idée que l’avenir d’Avon passe par une fusion précipitée avec Fontainebleau, qui sacrifierait nos services publics de proximité et notre identité pour des gains financiers incertains. Nous défendons au contraire des coopérations progressives et utiles avec les villes voisines, dans l’intérêt des Avonnaises et des Avonnais. Nous croyons en la clarté et en la cohérence, pas en la confusion ni en la démagogie. Nous croyons en un projet collectif sincère, pas en des alliances de circonstance bâties sur des ambitions personnelles ou des règlements de compte politiques.Face à une offre politique souvent décourageante, nous avons choisi de construire un collectif sincère, rassemblant des parcours de vie variés et des expériences complémentaires, autour d’un programme cohérent et budgété. Ce programme repose sur cinq piliers :Le social : lutter contre la pauvreté, améliorer l’accès à la santé et au logement, soutenir concrètement les familles et les plus fragiles.Le développement économique : relancer l’activité à Avon et dans l’agglomération, créer les conditions d’un emploi local, offrir des perspectives aux jeunes et aux actifs.L’éducation et la jeunesse : mettre fin à des années de sous-investissement, enrayer la fuite des familles, donner une véritable ambition à nos enfants.La transition écologique et l’urbanisme : promouvoir les mobilités douces, développer un urbanisme apaisé, lutter contre la spéculation immobilière, protéger l’environnement et le cadre de vie.La démocratie et la culture : impliquer les citoyens au-delà du seul vote, créer des espaces collectifs d’expression et de décision, faire de l’accessibilité une priorité, redonner à Avon une ambition culturelle en valorisant son patrimoine maraîcher, environnemental et historique.Avon en Commun est aujourd’hui la seule liste capable de fédérer l’ensemble de la gauche et de la société civile avonnaises. Ce projet s’est construit collectivement, sous l’impulsion de Maximilien Poulain, étudiant en master d’histoire et d’administration publique, socialiste engagé très tôt dans le combat contre le génocide des Ouïghours en Chine. Il a su réunir des étudiants, des actifs, des retraités ; des salariés du privé comme des fonctionnaires ; des syndicalistes, des associatifs, des élus d’opposition et de simples citoyens. Toutes et tous ont répondu à l’appel du rassemblement, de l’engagement et de l’action.Au-delà de la seule élection municipale, notre serment est de restaurer la noblesse de la politique en la mettant au service des habitantes et des habitants, autour d’un idéal : le commun au quotidien.

Sur Le Terrain !

Nos évènements

Retrouvez ici les images fortes de nos réunions et rencontres à Avon !

11 octobre 2025 - Notre première réunion publique

Vu dans la presse

Retrouvez ici toutes nos interventions et prises de position dans la presse !

2 juin 2025 - Notre déclaration de candidature

23 juillet 2025 - Communiqué de presse : Le conseil municipal vire-t-il à l'extrême droite ?

22 septembre 2025 - Communiqué de presse : Madame Nouhaud connaît-elle encore la laïcité ?

29 septembre 2025 - Article : Quand l'extrême droite finance la maire applaudit

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La liste Avon en Commun dispose d’un site internet présentant ses activités ainsi que son programme politique pour les prochaines élections municipales. Ce site permet aussi de recevoir les coordonnées de personnes souhaitant être informées des actualités et programme présentés ainsi que des activités menées en vue des élections municipales de 2026. Les données collectées à cette occasion peuvent également être enregistrées et traitées dans un fichier de prospection.La base légale du traitement est le consentement des personnes concernées.Ce fichier permet de :
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- mener des opérations de prospection politique concernant la candidature de la liste Avon en Commun ;
- adresser des informations relatives au candidat Maximilien POULAIN auprès des électeurs qui l’ont accepté ou qui ne s’y sont pas opposés.
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